Septembre...

Il y a le rangement et le désordre qui se réinstalle aussitôt dans la maison. Il y a les fleurs pour mettre un peu de couleur dans tout ce bazar/ Il y a la saison quatre de D*wnton Abbey, louée à la médiathèque pour une semaine, dont nous n'avons finalement regardé qu'un seul épisode, les paupières lourdes. Il y a les CD de musique loués eux aussi, qui tournent en boucle, accompagnant la cuisine, le rangement, les devoirs et le reste. Il y a la fierté ma collégienne, passée du stress et des larmes des tout premiers jours à l'enthousiasme aujourd'hui, et des super notes en prime. Il y a le plaisir de voir à nouveau mes trois grands partager une même école, les anecdotes sur la manière dont ils se croisent dans les couloirs, leur complicité. Aujourd'hui, c'est comme si je voyais trois grands et un petit, et plus les deux grands et les deux petits, comme il y a encore quelques semaines.  Il y a les observations de la maîtresse de Félix, sur le contraste entre sa lecture déjà aisée et sa grande difficulté à écrire, dessiner ou découper (des trucs à partager?). Il y a les semaines qui s'enchaînent à une vitesse folle, les visages, la souffrance, les questions croisées au boulot, les trajets sous la pluie à travers la ville, et puis la course échevelée pour récupérer Félix à la garderie. Il y a la boulangerie à 7h chaque matin, petit trajet après avoir mis la table du petit déjeuner, et être six autour des baguettes encore chaudes, du jus de fruits, des pots de choco et de confiture. Dix ou quinze minutes pas plus, dont j'ai par avance la nostalgie quand je pense que, dans pas si longtemps, peut être... Il y a Bruxelles, la grande ville, les événements, les manifestations, tracteurs ou taxis, les encombrements, et le soulagement de dépasser à vélo les files de voitures. Il y a l'ambiance si tranquille de la garderie, où même à presque 18h, je retrouve mon petit qui joue calmement ou lit entouré de ses copains. Il y a les petits plats mijotés, la cuisine de tous les jours, tenter de trouver des menus originaux - sains- savoureux et vite prêts (pas de mention inutile...)... Il y a les vendredis off, du temps pour souffler, rêver ou ranger un peu, et même pour improviser en dernière minute un déjeuner entre copines. Il y a les week-ends qui s'envolent comme un souffle, entre un tour à la brocante (trois-jeans-pour-cinq-euros), l'intendance de la famille nombreuse et l'odeur d'une tarte ou d'un bon souper. Il y a des projets déjà, des destinations qui se précisent, un week-end sur la Côte d'Opale en octobre, l'Italie en mars pour mon rhétoricien (Bologne, Ferrare, Ravenne). Il y a l'automne qui s'est si vite installé et la page de l'été qui semble déjà loin même s'il n'est pas encore officiellement terminé... 

Et Une petite recette de tarte aux prunes (clic), pour bien commencer le week-end? 

(j'ai juste rajouté des tranches de figues sur le dessus, miam)