Après Ouarzazate, on a repris la route vers le Sud. Longé le magnifique Drâa vert et la grande palmeraie, traversé Agdz, puis Zagora. Et continué, encore, vers le Sud, sur une route qui n'était parfois plus qu'une piste... et au bout, le Sahara.
... et puis, juste avant le dernier village, juste avant la fin de la route et le désert, on a découvert une maison aux murs de terre et de paille, à l'image de celles de là bas... celle qui a été maison, pour une semaine.
Accueillante. La lumière y est si belle... et les ombres, si jolies. Au milieu de l'Oasis de blés et de palmiers, à quelques dizaines de mètres à peine des premières dunes...
Une cour intérieure arborée, pleine d'oiseaux qui chantent toute la journée, et avec un enthousiasme sans égal au lever du soleil (6h50, au moment où nous y étions). Un bassin pour y nager et s'y rafraîchir, dont l'eau (si précieuse ici) est réutilisée ensuite pour l'irrigation du jardin.
Une terrasse sur le toit...
Et tant de détails décoratifs, à la fois simples et pleins de poésie à observer dans chaque pièce... on sent l'empreinte chaleureuse des propriétaires, et on se sent accueillis chez eux...
Alors on a poussé la porte et on s'est installés... et pour une semaine, là bas, c'était chez nous... et j'en garde un souvenir délicieux et déjà plein de nostalgie...
Il y a eu un soir de pluie, exceptionnelle dans cette région... tout à coup c'était l'automne... mais on se sentait si bien au milieu des tapis et des coussins ... le seul repas des vacances que nous avons pris à l'intérieur, à la lumière des bougies...
(j'adore manger dehors, ce qui à Bruxelles reste parfaitement exceptionnel...)
Merci à ceux qui ont fait d'elle ce bel endroit... et merci de nous y avoir accueillis...
