En douceur

Douceur du lin sur notre lit... 

Amoureuse des draps, taies et couettes en "lin lavé" qu'on voit un peu partout (ici ou ici par exemple) (ça ne vous aura pas échappé j'imagine...) (oui je suis un mouton de la blogo), j'ai fait quelques recherches sur le toile et puis tenté ma chance sur un coupon de lin épais  "bleu canard" acheté en solde (chez Joyce à Etterbeek). J'ai passé mon coupon à la machine à 90°, avec savon et adoucissant, et ensuite au séche-linge électrique...
et miracle : le lin a pris la douceur, la souplesse et cet aspect froissé (presque "gaufré") que j'aime tant dans ces parures de lit qui se vendent à prix d'or... Dans mon mètre de tissu (acheté 5€), j'ai pu couper et coudre deux taies (pour les débutantes, le tuto de pöm est parfait)...
Avec un grand drap ancien en métis teint en bleu pâle, que j'utilise comme couvre lit (et qui nous sert de "couverture" quand les nuits sont trop chaudes), j'avoue que ça le fait très très bien... :-)

Bon pour être honnête, ça n'a pas marché aussi bien avec d'autres coupons pour lesquels j'ai testé, donc comme je joue à l'apprentie sorcière par essais et erreurs, je ne peux que vous conseiller si l'aventure vous tente d'essayer d'abord sur un petit morceau...
Je suis retournée à ma source aujourd'hui et j'ai eu la chance de trouver un grand coupon de 4m du même lin, coloris moutarde, pour 20€... à suivre donc :-)

et de la douceur, j'en avais bien besoin hier après une petite mésaventure avec Félix... 

Au terminus d'une ligne de métro bruxellois, nous montons déjà dans la rame, plusieurs minutes avant son départ... Félix demande à aller s'asseoir seul "devant" (à quelques mètres de moi), je l'autorise et continue à bavarder joyeusement avec Romane en croquant des bonbons. Un instant plus tard, je relève la tête, il n'est plus sur son siège. Je regarde partout, il n'a pas pu disparaître?!!!... au moment exact où je mets ma tête à la fenêtre et m'aperçois qu'il est descendu seul sur le quai (!!), les portes se ferment, le métro démarre... nos regards se croisent, lui seul sur le quai, les yeux agrandis par la panique et le menton tremblant, et moi dans la rame qui part à toute allure... je n'ai pas réfléchi, j'ai tiré la sonnette d'alarme... le métro s'est arrêté bloc... accompagnée des larmes de Romane (pauvrette en pleine panique) et sous les regards courroucés des autres voyageurs (certains joignant la parole à leurs regards-qui-tuent pour m'accabler en tant que mère irresponsable etc -forcément... aurais je été moi même comme ça? peut être dans des regards silencieux, il faut bien le reconnaître...), j'ai été, moi même au bord des larmes et la gorge serrée, implorer l'aide du chauffeur... il a prévenu le personnel de station de récupérer Félix... et puis nous avons pu aller ensemble le rechercher, le dernier wagon de la rame "boa" se trouvait encore à portée de quai... quelques instants plus tard je les serrais tous les deux dans mes bras (Félix et Romane, hein, pas le conducteur, même si je l'aurais bien embrassé pour le coup ;-)... on est rentrés sains et saufs à la maison, mais la migraine s'est installée une heure plus tard et j'ai été me coucher pleine de courbatures. Je crois que la poussée d'adrénaline valait celle d'un marathon... Pfff

image trouvée sur Pinterest (à se répéter comme un mantra, j'imagine)