Alors, le chantier c'est :
Félix qui accueille d'un tonitruant "Bonjour Monsieur!" notre entrepreneur et ses ouvriers (pour Félix, c'est "Monsieur S. et ses amis") quand ils franchissent la porte d'entrée vers 7h45 (samedi compris!) / l'impatience et la curiosité chaque soir au retour du boulot d'aller voir ce qui a avancé / le choc angoissant répété quand on se confronte à la phase de "déconstruction" (destruction?) qui précède toujours la reconstruction/ partager une chambre à quatre (Romane, Félix et nous) et voir les deux grands -plus complices que rivaux, pour une fois- se faire une petite chambrette de pensionnat / un "dressing collectif" provisoire minuscule et du coup faire une sélection radicale du contenu des garde-robes le temps de... et se rendre compte qu'on peut en effet faire avec bien moins que l'on a! (ce qui ne m'empêche pas d'avoir justement envie de mettre à Romane cette jupe ou à Félix ce pull qui ont été mis à la cave le temps de...) / des centaines de décisions parfois minuscules, des questions, des réflexions... et de l'imagination / faire fonctionner sa mémoire pour se rappeler où a été rangée, dans la cave ou le grenier, oui, mais où?, ce petit objet qu'un des enfants a tout à coup une urgence à retrouver/ la contrainte de ne RIEN laisser traîner dans notre maison "occupée", de tout ranger au fur et à mesure