samedi 29 novembre 2014

Presque décembre

Eh oui, décembre arrive, petit à petit une certaine ambiance s'installe à la maison. Comme une odeur de mandarines, de spéculoos et de chocolat...
Les lettres au Grand Saint Nicolas sont parties, l'impatience monte chez un petit gars bouclé que je connais... et le Grand Barbu est déjà passé déposer quelques friandises dans les chaussures. Pour les plus grands les examens sont là... les jours raccourcissent encore, donnent envie de bougies et de guirlandes...
Et puis, on n'y coupera pas cette fois encore, le calendrier de l'avent "maison" est en place... juste à temps pour lundi matin, ouf!
Il y a eu pourtant pas mal de doutes et d'hésitations... en dehors du calendrier à chocolats (j'adore celui-ci que nous avions trouvé à Londres chez M*rks & Spencer)
, longtemps il n'y a rien eu d'autre, jusqu'à ce que je me laisse emporter par la vague bloguesque à la naissance de Félix et dépose dans chacune des 24 maisonnettes du village bricolé pour l'occasion un "bon pour" à partager... (L'idée est que chaque enfant a son tour pour aller chercher et ouvrir le bon mais celui ci s'adresse à tout le monde (vous me suivez toujours?)).
Il y a cinq ans donc, il me semble que j'avais trouvé facilement des idées de "bon pour" qui plaisent à tous (entendre : aux trois plus grands, le nouveau né qu'était Félix n'en n'avait cure bien entendu), et je me souviens de quelques-uns qui avaient bien marché : une bataille de chatouilles, une soirée picti*nary, une histoire en plus le soir, louer un jeu à la ludothèque, quelques bonbons en plus du nombre habituel à la sortie de l'école le vendredi... Ah rien que d'évoquer ceci me rend nostalgique, tant mes grands sont grands, là... tant ça me paraît loin, les bonbons chez Madame Pol... ce bonheur là passe si vite...
Bref : que faire cette année, où les grands, entre les examens, les copains et les écrans, s'éloignent à leur manière ? Un calendrier "que pour les petits"? Pas de calendrier du tout, ou revenir juste aux chocolats? Et puis, au niveau bricolages, si j'avais eu de la chance avec mes maisonnettes (au point de les reproduire à deux reprises pour les maîtresses successives de Romane), les essais suivants ne m'ont pas toujours paru aussi concluants...
Bon entre Pinterest et les copines, je me suis lancée vendredi... Certains penseront que je m'accroche, mais je vois bien que même si ils rigolent un peu à me voir faire, ils seraient tristes et fâchés d''être exclus... J'ai donc réfléchis à une liste de "bons pour" susceptibles de plaire à tous (du coup ça passera beaucoup par l'estomac, y'a que ça d'vrai parfois! j'ai la chance d'aimer cuisiner et qu'ils aiment ce que je cuisine... ).
 Et puis ma première idée m'a paru trop fastidieuse à réaliser (et surtout j'ai vu dès les premiers coups de ciseaux que le résultat serait loin d'être aussi nickel que l'original...), du coup retour sur Pinterest, un petit passage chez He*ma en rentrant de l'école, un petit tour à la cave et hop...
De simples étiquettes cadeaux suspendues à une petite guirlande lumineuse (les étiquettes se vendent par paquet de 12 pour 1,9€ chez He*ma). Et pour quand même jouer le jeu de l'originalité, chaque "bon pour" est à découvrir en grattant la partie noire comme si c'était un billet de loto! J'ai trouvé l'inspiration ici (merci pinterest, toujours), mais j'ai simplifié le processus (le résultat est moins joli, mais me convient très bien...) !
Donc si ça vous inspire, n'hésitez pas :
découpez des bandelettes d'adhésif transparent (celui qui sert à recouvrir les livres scolaires), collez les par les extrémités (en laissant donc la partie centrale non collée, avec son papier de protection) sur un carton de recup' avant de les bomber soigneusement (j'ai utilisé un reste de bombe noire qui traînait à la cave, mais avec de la peinture argentée ou dorée ce serait sûrement plus joli... attention lisez bien le tutu original, toutes les peintures ne "tiennent" sans doute pas sur du plastique...). 
 Ecrivez les chiffres en haut des étiquettes, et le "bon pour" en bas, ensuite recouvrez la partie inférieure d'une bandelette peinte.
 Le jour J il suffira de gratter la peinture avec une pièce de monnaie pour découvrir le message ! Astucieux non?
Ici on a complété en collant quelques petites étoiles dorées...

 

lundi 24 novembre 2014

Sweet days

 Juste le temps... Juste le temps d'un week-end. Un week-end exceptionnel de quatre jours, avec injonction formelle de mon boss de déconnecter du boulot, de me reposer... Eh oui, le travail est rude ces jours-ci... Alors je l'ai pris au mot. Quatre petits jours pour se faire du bien. Pour reprendre tout doux le sport. Pour recevoir des copines autour d'un gâteau et d'un café. Pour rester à la maison, lire, préparer des cookies, découvrir les jeux reçus, encourager les grands pour les examens qui approchent.
Et puis un tout petit peu plus loin. Au jardin. A la bibliothèque. Au marché. Au théâtre.
Et puis même jusqu'au grand parc qui accueille nos pique-nique d'été, pour faire craquer les feuilles sous nos bottes, respirer l'incroyable douceur de l'air, jouer à Robin des Bois et Princesse Maryanne et à cache-cache...

samedi 15 novembre 2014

La journée d'anniversaire

 Il est parti à l'école avec ses trois gâteaux (dont deux moelleux au chocolat basiques, je n'ose plus faire autre chose depuis que j'ai lu ce post de l'extraordinaire Mme Bellzouzou), et sa cocarde "Birthday Boy" épinglée sur son sweat, en sautillant avec son beau sourire.
Il est rentré avec son meilleur copain, invité à dormir pour l'occasion, et a soufflé ses bougies et ouvert ses cadeaux entouré de ses frères et soeur (comme pour ses un an, ses deux ans, ...)
Et tout ce week-end la fête continue ! On n'a pas tous les jours cinq ans, hein! ;-)




vendredi 14 novembre 2014

Cinq !

Cinq ans que ce petit soleil nous réchauffe et nous éclaire... Qu'est ce qu'on les aime, lui et ses bouclettes, à ce petit numéro 4 !

mercredi 12 novembre 2014

Rouge coquelicots

Impossible évidemment de se balader à Londres en ce début novembre sans remarquer les coquelicots du souvenir, épinglés sur la veste de très nombreux Londoniens de tous âges et origines croisés au hasard des rues et des métros. Coquelicots qui rappellent ceux qui poussaient dans les champs des Flandres pendant la guerre 14-18 - vous le savez, hein, que la terre fraîchement retournée attire les coquelicots, et que si il est presqu'impossible d'en faire pousser dans un jardin bien rangé, ils choisissent volontiers le tas de gravats abandonné devant la maison à la fin du chantier... 
Ces coquelicots en Angleterre sont devenus donc symbole de mémoire pour les anciens combattants. Dans Londres qui aime tant le rouge - les bus, les cabines téléphoniques- les coquelicots nous faisaient des clins d'oeil aussi dans les gares, musées et même sur certains taxis. 
Mais en cette année de centenaire du début de la première guerre mondiale, l'installation la plus impressionnante était à la Tour de Londres, à quelques encablures donc de chez mon cousin, et nous avons donc été y jeter un coup d'oeil, en bravant un peu la foule qui s'y pressait...
après avoir bien regardé-za-droite ;-) (les Anglais nous font rire)
 Chacun de ces 888 500 et des poussières coquelicots (en céramique) représente un soldat anglais tué pendant les quatre années de la guerre... se laisser traverser par cette pensée devant cette mer rouge d'innombrables coquelicots donne carrément le vertige...
Même si les Anglais n'évitent pas la polémique au sujet de cette installation artistique éphémère, (polémique découverte dans l'édito du Monde qu'on a lu dans l'Eurostar du retour, coïncidence amusante!), moi (amoureuse depuis longtemps des coquelicots, il faut bien le reconnaître) je l'ai trouvée très belle et très émouvante cette installation... 

Et j'ai repensé à ce film dont parlait il y a quelques jours Milky, malheureusement manqué lors de sa diffusion...